Nouvelles

Premier livre de Bilbaşar, ce recueil de huit nouvelles décrit le petit peuple des bourgs anatoliens. Les problèmes quotidiens, les disputes entre les petits boutiquiers et leurs clients endettés, la transformation des propriétaires terriens en marchands, l'évolution rapide de la société y sont observés d'une plume critique.

Selon le critique littéraire Tahir Alangu, “Bilbaşar a posé les bases de son style dans ces premières nouvelles, en se penchant sur le petit peuple anatolien dans une période où personne ne se souciait de ses problèmes, tour à tour observateur et critique réaliste, le tout, dans une langue vivante, colorée et satirique."

(Cumhuriyet'ten sonra Hikaye ve Roman - La Nouvelle et le Roman après la République, 1965)

Son deuxième livre réunit 13 nouvelles. Se déroulant dans différentes régions, ces nouvelles décrivent des scènes humaines pendant la période qui a suivi la mort d'Ataturk. Durant cette époque, le gouvernement, de plus en plus éloigné du peuple, se détourne des réformes, et les petites gens spoliés et opprimés sont désespérés car forcés de quitter la terre où ils sont nés et qu’ils ont travaillée.

Dans ce livre, Bilbaşar se tourne vers la classe moyenne d'Izmir après la Seconde Guerre Mondiale, montrant la dégradation des conditions de vie et l'effondrement des règles sociales qui affectent la population, ainsi que le fossé qui s'élargit entre les différentes classes de la société.

Ces cinq nouvelles relatent les problèmes de la vie quotidienne des paysans qui travaillent le tabac et le coton dans la plaine de Soke, entre la Deuxième Guerre Mondiale et les élections de 1950, quand les problèmes économiques et politiques des grandes villes commencent à affecter également les villages.

Bilbaşar observe dans ces cinq nouvelles la transformation fulgurante de la société turque, avec de nouvelles forces émergentes dans la structure sociale des villes et des villages et le petit peuple de plus en plus exploité.

Ce livre réunit 35 nouvelles de Bilbaşar, quelques-unes déjà publiées dans les recueils ci-dessus et d'autres dans des magazines littéraires et des journaux.  « Ces nouvelles mettent en avant le très fort désir de Bilbaşar de combattre les injustices et les exploitations » écrivait le critique littéraire Rauf Mutluay dans la préface du livre.

Ecrit pour les enfants, ce livre contient 18 nouvelles et un conte.